mercredi 7 mai 2014

Mercredi c'est Papa qui parle ... Suite


De nouveaux Adieux avec mon Timéo…

15 ans et mon nouveau quartier du week-end alterné, Le Marais. Le troisième arrondissement et son carré des Vosges. Regardes Timéo la rue Villhardouin ou mon père s’était installé puis cette longue rue St-Gilles. Cette fois-ci c’est un restaurant espagnol avec vacarme et tapas, la Bottega rue des Tournelles. A quelques pas du vieux Boulevard Beaumarchais une nouvelle dynamique s’impose, le lèche vitrine rue des Francs bourgeois sur des dizaines de minuscules boutiques qui s’installent. La poussette a du mal à trouver son chemin sur l’étroit trottoir de la rue.

Je me souviendrais toujours du pain chaud de la boulangerie Corse située là rue de Turenne et faire une pause pour gouter le Pécorino chez le fromager qui n’existe plus rue Saint-Antoine. Remplacé par une boutique de chaussures pour enfant !

Tout au bout, Saint Paul et le Franprix proche du bar tabac toujours là. En face, la place du Marché Sainte-Catherine qui ne cessera de me faire penser à un tonton que tu aurais pu avoir, toi mon Ben et le Bar à magie « le Double fond ».

Plus loin respire l’odeur des falafels de la rue des Rosiers, cela me rappelle les après-midis à la bibliothèque de ma maison toute nue, le Centre Pompidou et ses tuyaux. Combien de fois ai-je sauté la barrière du Musée Picasso rue de Sévigné et humer les cigares des galeristes rues Malher et Payenne.

Des vieux souvenirs a bien des endroits surgissent. Ils sont clairs et lointains. 
Ce quartier n’était que transitoire Timéo, ton papa était jeune il se cherchait dans cet endroit qui grouille, ou les boutiques ne tiennent pas un mois, ou les jeunes huppés de Paris se cherche.

C’est vieux, c’est beau, l’orgueil est là à chaque coin de rue…

Plutard j’ai trouvé, je me suis trouvé, j’y suis revenu. Cet endroit intemporel est finalement celui ou l’on se cache, se trouve. Je reviendrais avec toi mon "petit bonhomme" comme dit nounou.

Je viendrais te raconter et nous chercher des envies d’artistes fous !

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