***C'est Papa qui parle***
Cette semaine j'ai demandé à Papa d'écrire sur notre dernier mois à Paris et ce qu'il souhaite faire découvrir à Timéo avant notre grand départ vers le Sud. Retour en enfance...
Pour Timéo c’est un Bonjour pour Papa c’est un Au revoir…
Les jours passent et nous nous rapprochons
de notre départ. Ce fameux départ vers une nouvelle vie. Et là ou il y a un départ, il y a donc des adieux.
L’Amour de Paris pour Papa, une vie et ville
de naissance (14 ème). Pour toi Timéo ce sera une découverte jour après jour.
Comme la nounou n’est plus parmi nous et
qu’il va falloir jongler entre les derniers cartons et Timéo, j’ai decidé
d’emmener mon p’tit bout avec moi vers mes quartiers de jeunesse à Paris.
Un mois pour dire au-revoir , un mois pour
construire de doux souvenirs d’enfance de Timéo, accompagnés des souvenirs
Parisiens d’Antan de Papa.
Mes débuts à Paris me font penser au
cinquième Arrondissement, plus particulièrement le 33 Rue Lhomond et le parfum d'acacia de cette grande residence entre la rue Tournefort et plus bas la Rue
Mouffetard. Les Samedis matins à se ruer avec mes parents sur le marché de la place
Monge. L’odeur épicée des glissades sur
les fins copeaux de bois de la Boucherie des Arènes et y faire ses adieux comme
César qui n’y a jamais posé pied!
Passer avec Timéo devant la Maternelle à
l’angle de La Rue Mouffetard et de la Rue Jean Calvin me fera réellement
comprendre le père qui grandit en moi aujourd’hui.
Le Jardin de nos dimanches et avoir le plus
beau voilier à pousser sur la fontaine principale du Luxembourg. Patachon sera
t’il là…? Les voiturettes et les courses
à en faire dérailler l’engin à chaque coup de pédale.
La nostalgie est là, ancrée derrière le
Panthéon, la Rue du Cirque, son vieux campeur et les balades autour du Lycée Henri IV cotoyant la Rue
Clovis. Descendre la Rue Valette jusqu’ à la Rue des Carmes où etait le premier
Appartement des Amours de mes parents, merci Papy. En face le Restaurant
Italien “ Il Pescatore” nous attend pour manger les fines pizzas et s’endormir
sur les genoux de Papa.
Ce Panthéon ci gigantesque à mes yeux où mon père me prenait sur ses épaules à
hurler déjà “François", portant sa rose
à Dumas.
Plus bas, Rue Soufflot et la guerre entre
le Mac Donald et le Free Time, un dimanche sur 2 c’etait la boîte de 20 !
Oui Timéo voici ma jeunesse, et voilà ou elle
se trouve. Je la laisse loin derriere moi mais il faut que je t’y emmène pour
fermer la parenthèse une dernière fois avec toi.
Nous y reviendrons c’est certain une fois
que tu seras plus grand…
… A suivre …
Un vrai parisien, un vrai de vrai 😊 mais qui a les pieds sur terre 😏
RépondreSupprimerLes pieds sur terre je ne sais pas .... Mais qui veut bouger et comprendre, voir autre chose ouiii
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