mercredi 30 avril 2014

J-23 avant le 1er jour du reste de notre vie

***C'est Papa qui parle***

Cette semaine j'ai demandé à Papa d'écrire sur notre dernier mois à Paris et ce qu'il souhaite faire découvrir à Timéo avant notre grand départ vers le Sud. Retour en enfance...


Pour Timéo c’est un Bonjour pour Papa c’est un Au revoir…

Les jours passent et nous nous rapprochons de notre départ. Ce fameux départ vers une nouvelle vie.  Et là ou il y a un départ, il y a donc des adieux. 
L’Amour de Paris pour Papa, une vie et ville de naissance (14 ème). Pour toi Timéo ce sera une découverte jour après jour.
Comme la nounou n’est plus parmi nous et qu’il va falloir jongler entre les derniers cartons et Timéo, j’ai decidé d’emmener mon p’tit bout avec moi vers mes quartiers de jeunesse à Paris.

Un mois pour dire au-revoir , un mois pour construire de doux souvenirs d’enfance de Timéo, accompagnés des souvenirs Parisiens d’Antan de Papa.

Mes débuts à Paris me font penser au cinquième Arrondissement, plus particulièrement le 33 Rue Lhomond et le parfum d'acacia de cette grande residence entre la rue Tournefort et plus bas la Rue Mouffetard. Les Samedis matins à se ruer avec mes parents sur le marché de la place Monge.  L’odeur épicée des glissades sur les fins copeaux de bois de la Boucherie des Arènes et y faire ses adieux comme César qui n’y a jamais posé pied!

Passer avec Timéo devant la Maternelle à l’angle de La Rue Mouffetard et de la Rue Jean Calvin me fera réellement comprendre le père qui grandit en moi aujourd’hui.

Le Jardin de nos dimanches et avoir le plus beau voilier à pousser sur la fontaine principale du Luxembourg. Patachon sera t’il là…? Les voiturettes et les courses à en faire dérailler l’engin à chaque coup de pédale.

La nostalgie est là, ancrée derrière le Panthéon, la Rue du Cirque, son vieux campeur et les balades autour du Lycée Henri IV cotoyant la Rue Clovis. Descendre la Rue Valette jusqu’ à la Rue des Carmes où etait le premier Appartement des Amours de mes parents, merci Papy. En face le Restaurant Italien “ Il Pescatore” nous attend pour manger les fines pizzas et s’endormir sur les genoux de Papa.

Ce Panthéon ci gigantesque à mes yeux où mon père me prenait sur ses épaules à hurler déjà “François",  portant sa rose à Dumas.

Plus bas, Rue Soufflot et la guerre entre le Mac Donald et le Free Time, un dimanche sur 2 c’etait la boîte de 20 !

Oui Timéo voici ma jeunesse, et voilà ou elle se trouve. Je la laisse loin derriere moi mais il faut que je t’y emmène pour fermer la parenthèse une dernière fois avec toi.
Nous y reviendrons c’est certain une fois que tu seras plus grand…


… A suivre …

2 commentaires:

  1. Un vrai parisien, un vrai de vrai 😊 mais qui a les pieds sur terre 😏

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  2. Les pieds sur terre je ne sais pas .... Mais qui veut bouger et comprendre, voir autre chose ouiii

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